A partir de ces observations, on peut déjà établir un début de stratégie de prospection de morilles.
Un bon terrain pour la morille. |
La morille aime les terrains humides, frais mais pas trop et relativement bien exposés.
Pour la morille, on éliminera donc les terrains trop lourds et mal exposés.
Pour reconnaître un terrain léger ou lourd, il suffit de prélever un peu de terre et comme le font les jardiniers, de la serrer fortement dans la main.
Une terre lourde forme une boule ou un boudin compact qui reste bien en place, une terre légère ou très légère forme une boule ou un boudin qui se délite plus ou moins facilement.
Observations microscopiques. |
Inutile de se déplacer avec une pelle, l’observation des taupinières permet de se faire une idée de la nature du sol et de faire ces tests.
De même, l’observation des berges et du fond d’un cours d’eau permet d’obtenir des renseignements sur la nature du sol.
Observation des taupinières. |
En début de saison, je prospecte les zones d’alluvion du fond des vallées possédant un terrain relativement léger, souvent siliceux, bien exposé et relativement abrité du vent qui peut être frais et asséchant.
Si nécessaire, je peux également me décaler de quelques kilomètres vers la plaine où la végétation est souvent plus en avance et les températures plus clémentes.
Plus tard en saison, je prospecte d’autres zones davantage en altitude, moins bien exposées, plus venteuses et sèches.