Et oui, la morille, ça se mérite à plus d’un titre ! Quelle soit d’ailleurs conique ou vulgaire !
Non seulement pour trouver vos coins à morilles, vous devez passer du temps à les rechercher.
Vous remarquerez, à ce propos, que dans le jargon des ramasseurs de morilles, on parle de traque, de cachette, de chasse et autres termes cynégétiques.
Mais encore vous devrez faire preuve d’une foi, d’une persévérance, d’un sixième sens qui vous dicte de continuer encore et encore, à toute épreuve.
Et lorsqu’enfin vous atteignez le saint Graal, vous n’êtes pas au bout de vos peines !
Au cours de mes diverses prospections, j’ai du affronter la grêle comme ce dimanche 22 avril, qui m’a juste laisser le temps de réaliser un cliché de cet étrange et rare champignon, la verpe conique – Verpa conica, comestible moyen à protéger tant son biotope a tendance à disparaitre, je le laisserai sur place.
Un drôle de champignon : la verpe conique ou Verpa conica. |
Aujourd’hui, ce lundi 23 avril, je n’ai pas failli à la règle: j’ai du marcher, affronter une température quasi hivernale, j’étais trempé jusqu’aux os par une pluie glaciale, tout ça pour découvrir ce magnifique champignon qu’est la morille conique.
La magnifique morille conique, Morchella elata. |
Accroupi, je l’ai débusquée dans mon biotope n°2, tantôt cachée dans le lierre, tantôt cachée dans la fougère.
Morilles coniques dans le lierre. |
Morilles coniques dans la fougère. |
Oui, la morille se mérite, mais quel bonheur que de remplir, les mains engourdies par la pluie et le froid, son panier… Aujourd’hui, malgré ce temps exécrable, je me suis baissé 95 fois pour remplir mon panier, la morille se mérite mais quel bonheur décidément!
Le bonheur d’un panier de morilles coniques bien rempli ! |
Une cueillette de 95 morilles coniques réalisée ce lundi 23 avril 2012. |