Au paradis du mycophage – suite et fin.

Suite du tour d’horizon des champignons comestibles que l’on trouvait ce week-end de septembre et que le mycophage que je suis, que vous êtes, recherchons.

Voici la suite de l’article « Au paradis des mycophages ».

Toujours lors du week-end des 8 & 9 septembre, la suite de mes découvertes de champignons qui ravissent le mycophage, les mycophages que nous sommes parfois.

  • Un peu plus bas, le long d’un talus, en bordure d’une pessière, je découvre de nombreux jeunes pieds de mouton (Hydnum repandum). Certains ont déjà une taille respectable, mais tous attendent la pluie également. Le mycophage devra patienter !
Hydnum repandum - Pieds de mouton : début de pousse.
Hydnum repandum – Pieds de mouton : début de pousse.

On voit très bien les petits picots en dessous qui permettent de facilement déterminer le genre de ce champignon.

Hydnum repandum - Pieds de mouton : vue des picots de l'hyménium.
Hydnum repandum – Pieds de mouton : vue des picots de l’hyménium.
  • Ceux là, honnêtement, je ne pensais pas les rencontrer. Ils sont toujours aussi majestueux et visiblement, étant donnée la taille de certains, ils ont vite profité de la pluie du week-end précédent ! Je les ai trouvés dans une pessière en fond de vallée, non loin d’un petit ruisseau. Voici les cèpes de bordeaux (Boletus edulis).
Boletus edulis - Cèpe de Bordeaux : exemplaire mature avec une mousse bien verte.
Boletus edulis – Cèpe de Bordeaux : exemplaire mature avec une mousse bien verte.
Boletus edulis - Cèpe de Bordeaux : jeune spécimen à la mousse encore blanche. Un mets de choix pour tous les mycophages !
Boletus edulis – Cèpe de Bordeaux : jeune spécimen à la mousse encore blanche. Un mets de choix pour tous les mycophages !
  • Je ne pouvais pas terminer cette petite série sans vous parler des trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides). Certaines ont déjà une belle taille. D’innombrables petits exemplaires sortent de terre. Je les ai trouvées le long d’un ruisseau encaissé, une zone particulièrement humide et escarpée. C’est une belle tâche que j’ai découverte cette année lors de la période automnale de cet été capricieux.
Craterellus cornucopioides - Trompettes de la mort.
Craterellus cornucopioides – Trompettes de la mort.

On peut facilement la distinguer des autres craterelles grises, brunâtres ou noires grâce à l’absence de plis sous l’hyménium.

Craterellus cornucopioides - Trompettes de la mort. Vue de l'hyménium
Craterellus cornucopioides – Trompettes de la mort. Vue de l’hyménium

Mon père étant mycophage aussi, j’en profite pour lui faire une petite cueillette, à déguster avec modération bien sûr …

Craterellus cornucopioides - Trompettes de la mort. Récolte.
Craterellus cornucopioides – Trompettes de la mort. Récolte.

En bonus, une petite vidéo de cette tâche de trompette de la mort pour vous faire une idée du biotope.

Youtube, pousse de trompettes de la mort.