Les champignons d’été ont bien profité de ce printemps pluvieux : cèpes et girolles sont là !
Je n’ai pas eu le temps de vous présenter ma fin de saison aux morilles que déjà les champignons d’été font une entrée remarquable.
Cèpes d’été et girolles ont profité de ce printemps bien humide et pas trop froid. C’est l’occasion de réaliser les premières cueillettes de champignons d’été.
Souvent les premiers champignons d’été font leur apparition en plaine, alors même que la saison des morilles n’est même pas terminée en montagne. Je vous montrerai ma saison aux morilles plus tard. Mes abeilles me demandent trop de temps en avril et en mai pour tout vous montrer. Il y a une quinzaine de jours, j’avais déjà montré à ceux qui me suivent sur la page Facebook de Terra Morchellarum les premières girolles.
La pousse était encore timide mais prometteuse.
Hier, je m’accordais enfin une pause en fin d’après-midi, l’occasion d’emmener le chien en promenade et de visiter quelques secteurs rapidement. Champignons d’été typiques, les girolles ont bien profité des pluies abondantes et des rares journées ensoleillées. Elles tapissent de jaune certains secteurs.
En terrain aussi découvert, elles sont encore petites. Comme souvent, il faut regarder sous les feuilles, sous la mousse ou à l’abri d’un tronc pour découvrir les plus belles.
Alors je me suis fait plaisir, j’en ai ramassé quelques unes pour agrémenter le repas de dimanche.
Et puis comme je croisais de nombreuses amanites fraichement sorties, j’en ai profité pour regarder ce qui poussait. Les russules sont bien sorties également, mais je ne les ai pas photographiées car elles étaient bien attaquées par les limaces et les bousiers. Les bolets à pied rouge, Boletus erythropus sont sortis en premier et sont magnifiques. J’ai cru comprendre que le nom scientifique à utiliser était Boletus luridiformis mais comme j’ai vu que ce dernier était parfois donné en synonyme de Boletus queletii comme sur wikipédia, je me dis qu’il vaut mieux s’en tenir à l’ancien nom qui ne prête pas à confusion parce que le bolet de Quélet est quand même bien différent. La mycologie devient de plus en plus compliquée…
Revenons aussi à nos belles amanites…
J’ai aussi aperçu de jolies amanitopsis. Généralement quand je vois des girolles assez grosses, de beaux bolets, des russules vertes et violettes et de belles amanites, je suis attentif à la pousse des amanites rougissantes – Amanita rubescens. Et elles sont belles et en nombre mais les plus grosses succombent déjà aux bousiers alors que de nouvelles soulèvent le tapis de feuilles mortes pour grandir.
Pourquoi suis-je si attentif ? Simplement parce que leur pousse coïncide souvent avec celle des premiers cèpes d’été – Boletus aestivalis. Ils sont là, la pousse débute à peine.
Et finalement en 2 heures de balade, sans vraiment chercher, revenant juste à temps pour voir le match de foot, je réalise tranquillement ma première cueillette de champignons d’été.
Contrairement à l’année dernière, année particulièrement sèche, la saison s’annonce prolifique. Bonne cueillette à tous !