Cèpes en altitude ou pas ?
C‘est la question que je me posais depuis plusieurs jours. Ce matin debout à 5 heures pour m’avancer au maximum dans les différentes tâches qui m’incombaient et pour pouvoir me libérer un peu dans l’après-midi et foncer à 750 m d’altitude dans les Vosges saônoises pour chasser les cèpes.
Et la réponse est oui, les cèpes commencent à sortir en nombre également, mais pas n’importe où. Pour l’instant on les trouve essentiellement dans des zones claires et humides. Vous trouverez ci-dessous un exemple représentatif du biotope que j’ai exploré aujourd’hui. Notez en passant qu’il fallait être fou : pluie et vent étaient au rendez-vous, et celui là de rendez-vous, je ne l’ai pas raté : je me suis fait tremper, mais comme je vous l’expliquais hier, j’adore ce moment où les pousses massives démarrent.
Du coup je n’ai pas pu utiliser mon reflex Nikon et j’ai du me rabattre sur mon petit numérique pour tenter de faire quelques photos et vous les faire partager.
Tout comme hier, il y a de très belles concentrations de jeunes spécimens.
J’ai également parcouru quelques secteurs assez aérés où les feuillus sont plus nombreux, mêlés aux résineux. Les cèpes y sont assez nombreux et déjà de belles tailles, mais les limaces ont tendance à s’acharner dessus.
J’ai fait une belle rencontre également avec ce que je pense être des Boletus pinophilus – cèpes des pins, le chapeau est rougeâtre, bien cabossé et ridé, le pied particulièrement obèse. Seul point qui me fait hésité : l’impossibilité de voir s’il y a une pruine sur la marge et le léger liseret blanc sur la marge. Ils ne sont pas toujours faciles à identifier les cèpes !
Finalement, par curiosité intellectuelle et intérêt gastronomique, je ramènerai ces 2 là …