Et oui, déjà les morilles 2016 ! La nouvelle saison arrive à grands pas alors même que j’en étais resté à la saison 2015.
Du coup, j’ai plein de choses à vous montrer. J’espère que l’année 2016 sera moins compliquée que l’année 2015 et me permettra d’être plus actif ici. Pour résumer, j’ai du me concentrer sur les choses essentielles et délaisser un peu le blog. Et nous voici déjà à l’aube d’une nouvelle saison de morille, ce champignon fantasque ouvre le bal de la saison de tout ramasseur qui se respecte en Franche-Comté et dans bien d’autres régions !
Plutôt que de vouloir rattraper le temps perdu, je préfère vous dresser un résumé condensé. La saison 2016 devrait nous permettre de faire quelques retours intéressants sur 2015.
Morilles : saison courte mais intense, sauvée par quelques pluies in extremis, comme vous avez pu le voir dans le billet précédent. C’est finalement sur les pézizes veinées ou oreilles de cochon – Disciotis venosa que j’en ai appris le plus.
J’ai quand même eu le privilège de rencontrer une jeune portée de renardeaux. La vie, la nature dans toute sa splendeur !
J’ai eu l’occasion de faire quelques sorties « botanico-bucoliques ».
Par contre, mauvaise nouvelle concernant mes rares stations historiques de morilles coniques dans les Vosges saônoises sur terrain non calcaire : les forestiers sont passés par là, tout a été rasé et le terrain bien labouré par les engins d’exploitation.
Il faudra une belle année à morilles pour que je puisse retrouver de nouvelles stations. Fort heureusement, j’ai eu l’occasion de bien étudier l’écologie de ces stations.
Printemps – été : chaud, pour ne pas dire caniculaire, et sec, très sec même, suffisamment pour que mes stations habituelles ne me montrent pas grand chose. Les seuls champignons à tirer leur épingle du jeu seront finalement les girolles.
Je ferai de jolies récoltes régulièrement.
Puis à la faveur de quelques pluies, les cèpes arrivent…
… suivis des trompettes…
et des pieds de mouton.
Pas de trouvailles extraordinaires, d’espèces intéressantes, juste de quoi satisfaire mes besoins « mycophages » raisonnablement.
Du côté des ruches, tout s’est passé à merveille. Mes abeilles ont admirablement travaillé. Elles m’ont offert une récolte au printemps et une autre à la fin de l’été.
Actuellement elles hivernent tranquillement, aucune colonie ne semble manquer à l’appel. Mon travail est de les chouchouter au maximum pour qu’elles soient prêtes à démarrer dès que les beaux jours reviendront.
Et nous voici donc début mars 2016. Les premières morilles coniques sont ramassées dans la région. La météo est plutôt conforme à ce que l’on attend, même particulièrement pluvieuse. L’hiver est étrange, à tendance automnale, puis printanière avec des relents hivernaux. Il balbutie sa saison. Je suis curieux de voir comment les morilles 2016 vont s’adapter à cette situation inédite.
Allez, on oublie 2015, bonne saison apicole et « champignonnesque » 2016 ! les morilles 2016 arrivent…non elles sont déjà là !