Ma première véritable cueillette de champignons grâce au brusque temps automnal doux et pluvieux après une période très chaude et très sèche.
Avec un mois d’août chaud et sec, sans pluie orageuse salvatrice, je trépignais. Impossible d’observer le moindre champignon ! En quelques jours, grâce à l’arrivée de pluies abondantes sur un sol encore bien chaud, les champignons en forêt se sont réveillés d’un coup.
La fin de printemps et le début de l’été m’avaient offert de magnifiques cèpes d’été…
… des girolles …
… et de jolies amanites dont les fameuses golmottes jusqu’à fin juillet …
… des myxomycètes…
… avant que la forêt dont le sol était devenu trop sec, ne m’offre plus grand chose à observer, à part quelques russules, souvent des russules craquelées.
J’arrête là de vous montrer toutes mes trouvailles, on pourrait continuer longtemps. Je tiens cependant à vous montrer celui là : de beaux géastres. Je ne connais qu’une seule station sur mes sols acides,de cet étrange champignon en forme d’étoile.
De retour dans mes bois début septembre en même temps que les premières pluie, j’ai eu la chance de voir ma première langue de bœuf au pied d’un chêne.
Et j’ai découvert ma première oronge ou amanite des Césars sur sol montagneux vosgien. Je reviendrai plus amplement sur ce champignon plus tard.
Les meuniers, qui poussent en compagnie des cèpes très souvent et qui sont un précieux indicateur des stations à cèpes, sont déjà présents également.
Les bolets à pied rouge qui se plaisent particulièrement sur le sol acide vosgien ont déjà une belle taille. On les aperçoit bien souvent juste avant les pousses de cèpes d’été et de cèpes de Bordeaux.
Et comme je le soupçonnais, dans les lisières abritées et humides, de nombreux cèpes de Bordeaux, aux ligne généreuses.
Autre champignon typique en automne, les pieds de mouton ont profité de la pluie et sont déjà nombreux et de belle taille à ma plus grande surprise.
Ce samedi soir, sous une pluie battante, lors d’une courte sortie d’environ une heure, j’ai pu réaliser ma première cueillette d’automne. Quel pied !