Oreilles de cochon, bêtes à corne et morilles

Une méthode originale pour trouver des morilles : chercher les oreilles de cochon ou pézizes veinées – Disciotis venosa.

Oreille de cochon ou pézize veinée – Disciotis venosa.

Oreilles de cochon et bêtes à corne pour trouver des places à morilles

Toujours à propos de mes différentes sorties, j’en profite pour vous présenter les fameuses oreilles de cochon ou pézizes veinées – Disciotis venosa.

L’oreille de cochon ou pézize veinée – Disciotis venosa est un champignon très bon indicateur de places potentielles à morilles blondes.  Il pousse d’ailleurs dans le même type d’habitat. J’ai trouvé celui-ci au pied d’un gros frêne dans un sous-bois frais.

Par ici, c’est un champignon plutôt rare qui préfère les sols calcaires. Il se développait en plaine, à 350m d’altitude. Il faudra que j’analyse le sol pour en savoir davantage.

Oreille de cochon ou Pézize veinée - Disciotis venosa
Oreille de cochon ou Pézize veinée – Disciotis venosa.

C’est un champignon facile à reconnaître : on le trouve au sol, le stipe est presque inexistant, l’intérieur est plutôt foncé, parfois fortement veiné.

Oreille de cochon ou Pézize veinée - Disciotis venosa
Oreille de cochon ou Pézize veinée – Disciotis venosa.

Le dessous est plus clair et surtout ce champignon dégage une forte odeur caractéristique de chlore ou d’eau de javel. La chair est fragile et cassante.

Oreille de cochon ou Pézize veinée - Disciotis venosa
Oreille de cochon ou Pézize veinée – Disciotis venosa

Lors de mes sorties à basse altitude, j’ai également remarqué que les abords des places à morille étaient largement fréquentés par les escargots de Bourgogne. Ils sont un bon indicateur d’un secteur humide et frais, propice aux morilles.

Escargot de Bourgogne
Escargot de Bourgogne.
Escargots de Bourgogne en pleine reproduction.
Escargots de Bourgogne en pleine reproduction.

Au détour d’un bosquet, j’ai eu l’occasion de rencontrer d’autres bêtes à corne, bien plus imposantes !

Une race que je ne connais pas. Habituellement, on croise les races montbéliardes et vosgiennes.

Une rencontre inhabituelle de vache
Une rencontre inhabituelle.

Auteur/autrice : theLJL70

Un petit peu de moi, un résumé, un raccourci... Pour en savoir un peu plus, n'hésitez pas à consulter cette page : A propos

10 réflexions sur « Oreilles de cochon, bêtes à corne et morilles »

  1. Bonjour JL , et bien tu en fais des découvertes pour l’instant même des inattendues LoL.

    Merci pour tout ton partage.

    Margot

  2. Bonjour!

    J’ai lu je ne sais plus où que la pousse des pézizes veinées précédait la pousse des morilles blondes d’une quinzaine de jours. Est-ce que ça vous parait cohérent?

    1. Bonjour,

      Depuis une semaine, j’explore de nouvelles places et je trouve de temps à autre des pézizes mais plus aucune morille. Comme vous le disiez précédemment, peut-être les morilles ont-elles plus sensibles à la météo?

    2. Les morilles du groupe « elata » s’accommodent bien d’un temps frais et pluvieux, voire même d’un retour de la neige ou du gel. Les grosses blondes « esculenta » semblent être plus thermophiles et ont besoin d’humidité puis de soleil et lumière pour sortir abondamment. La météo ayant été plutôt chaotique, cela pourrait expliquer une bonne saison pour les « elata » et une mauvaise pour les blondes « esculenta » par ici. Le but est de relever tous les indices utiles d’une année à l’autre pour ne pas perdre de temps en prospection inutile…la saison des morilles reste malgré tout assez courte.

  3. Bonsoir

    je confirme que dans mes places (400 et 800m) je trouve des oreilles de cochons en même temps que les morilles!c est un excellent indicateur pour des places potentiels à morilles

    1. Bonjour,

      bon je surveillerai comme le lait sur le feu ces places l’an prochain.
      JL a plusieurs fois cité les verpes également comme indicateur pour les morilles : les verpes sont sorties très tôt et ce sont ou des morillons ou des « blondes » que j’ai trouvés à ces endroits au moins quinze jours à trois semaines après les verpes.
      Va falloir noter les places d’oreilles de cochon aussi…
      Merci

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