Les champignons sont probablement les plus beaux prémices d’automne.
Difficile d’appréhender cette curieuse période où l’on bascule de l’été vers l’automne. Si l’on observe un peu les champignons, cette période est malgré tout assez facile à repérer. Après une bonne partie de septembre sans pluie, la pluie est enfin arrivée depuis plusieurs jours, les températures ont baissé.
Il y a avait bien déjà quelques champignons, mais depuis quelques jours, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, malgré la pluie, ces derniers ont tendance à se faire plus rares, comme s’il allait se passer quelque chose. Si on prend le temps d’observer attentivement, on remarque alors les prémices d’automne : une multitude de variétés de champignons sortent.
Les vesses de loup perlées fleurissent un peu partout dans les sapinières.
Les jeunes amanites citrines, jusqu’alors plutôt grêles par manque d’eau, prennent un envol plus massif.
Dans la pénombre d’une sapinière, la jeune amanite tue-mouche commence à pousser.
Quelques jeunes chanterelles en tube (probablement) se disputent une souche avec d’autres champignons.
Sur les souches ou au pied des arbres, ce sont également les prémices d’automne. On trouve de jolis champignons.
Si certains pieds de mouton sont déjà de belle taille, une ribambelle de jeunes spécimens se développent.
Les chanterelles ne sont pas en reste, elles ont déjà fait leur apparition depuis un bon moment et beaucoup d’entre elles atteignent des tailles impressionnantes.
Les clavaires profitent de la moindre parcelle pour afficher leur forme en corail dans cet océan forestier.
Les lépiotes trônent du haut de leur long pied.
Et là caché sous les feuilles, le cèpe majestueux ne montrera son pied massif qu’une fois les feuilles retirées.
Et oui décidément, j’aime bien ces prémices d’automne…